Oser lancer son projet

Oser se lancer - article du blog Slowane
Je crois bien que, pour un premier article, je ne pouvais trouver un titre plus pertinent et ironique à la fois.

Ironique, car suivant les préceptes que j’ai lu un peu partout, j’avais préparé un plan, même un planning, pour la rédaction de ce blog (ça me fait encore bizarre de nommer un chat un chat). Tout ça pour ne pas m'y tenir, ne pas me lancer, attendre trop sagement. 

Et pertinent donc, car c'est finalement le parfait exemple d'un projet qu'on élabore mais qui était mal parti pour être concrétisé. Pourquoi, et comment je m'y suis prise pour quand même vous pondre cet article? Ou plutôt: pourquoi sommes-nous bloqués quand il s'agit de faire le grand saut et comment réussir à s'élancer quand même?

Un projet, mille perceptions

Il y a différents types de personnes et nous avons tous une autre façon de faire quand il s’agit de mettre en place un projet. Que ce soit quelque chose de très grand comme lancer une marque ou son entreprise, ou quelque chose de plus personnel comme enfin oser passer ce coup de téléphone qui nous stresse depuis des jours; je crois qu’on en arrive toujours à un moment où on bloque.
 
Quelque chose nous retient.
 
Et c’est totalement humain. Il y a tant de pression à toujours devoir être parfait, opérationnel, productif (ce mot me donnerait de l’urticaire), qu’on se retrouve parfois dans le complet opposé : stagnant dans une situation qui nous rassure et nous convient donc. Vous en avez entendu parler en long et en travers, la voici :
 

La fameuse zone de confort

Qu’est-ce qu’on y est bien, n’est-ce pas ! Un univers un peu cotonneux, des habitudes mielleuses, un rythme de vie qui nous porte tranquillement. Je peux en parler, j’y baigne encore parfois — ça réconforte mon côté un peu terre-à-terre (Capricorne ascendant Capricorne, bonjour !).

Je peux donc aussi le dire : je pense qu’on en fait peut-être trop une caricature. Elle n’est pas là pour rien, cette zone de confort. Ce n’est pas une honte, un énième échec dans sa vie, un manque de courage ridicule.

Tout le monde n’est pas fait pour vivre seul.e sur les routes d’un pays inconnu dont on ne comprend pas la langue, sans un rond et avec une jambe cassée (je disais « caricature »?).

En vérité, et ça n’est pourtant pas un secret, chacun a son caractère, ses aspirations et ses propres limites. Un peu comme les heures et les minutes sont les mêmes pour tout le monde, mais pas la notion du temps (dédicace à tous les « j’arrive dans 5 minutes »). Quelque chose qui te paraît facile pourra avoir l’air d’une véritable montagne quasi infranchissable pour quelqu’un d’autre. C’est pourquoi nous avons tous besoin d’utiliser nos propres ressources d’une façon différente, et qu’il n’y a, de ce fait, pas de réel jugement possible.
 
Tu l’auras peut-être compris : les « 5 méthodes infaillibles pour être super-productif », ce n’est pas dans ma façon de voir les choses.
 

Stop la pression, écoutons notre rythme et soyons bienveillant envers nous-mêmes.

Le coup de boost

Par contre, désolée, mais il y a bien quelque chose qu’on ne peut nier : si tu as des rêves que tu veux réaliser, il va falloir se booster et mettre les pieds en dehors. Eh ouais, sortir de cette zone de confort s’avère être une méthode inégalée pour faire de tes projets fous une réalité.

Mais je n’ai donc pas de formule magique pour ça. J’aimerais te dire qu’il te faut attendre de savoir que le moment est venu. Seulement voilà, ce moment ne viendra peut-être — certainement —  jamais de lui-même. Tu trouveras toujours une raison X ou Y pour le repousser (ceux qui me connaissent bien me saluent certainement en cet instant, coucou). Et quelle est la raison principale de ne pas oser? Tu l’as dans le mille : la peur.
 

Des risques, et alors?

À nouveau, il est totalement humain d’avoir peur. Notre cerveau est même fait de façon à ce qu’on se complaise dans la sécurité de notre zone de confort; un instinct de survie si l’on veut. Je ne vais pas nous faire une leçon d’anthropologie : dans notre vie d’aujourd’hui, disons que ce penchant a plutôt tendance à nous empêcher d’avancer.
 
Les « est-ce que j’ai une grotte où dormir » se sont transformés en « est-ce que j’arriverai à tourner financièrement? Et à trouver des clients? ». Les pires questions étant sûrement celles du type « est-ce que c’est vraiment ce que je veux? Est-ce que j’en suis seulement capable? ».
 
Je suis persuadée que ce genre de questions traverse l’esprit de toute personne qui se lance dans un projet, de tout·e jeune entrepreneur·se.
 

Il s’agit d’interrogations pour lesquelles on ne trouvera sûrement pas de vraies réponses avant d’avoir essayé.

 
On peut mettre toutes les chances de notre côté et toujours avoir un doute. Peut-être même qu’avoir trop de certitudes serait un piège… Je ne dis pas qu’il ne faut jamais être sûr·e de soi, au contraire; mais le doute fait assurément partie de la vie des âmes entrepreneuses.

Ne te repose pas sur tes acquis et ose ! Tu ne peux pas attendre que la peur s’en aille car elle sera toujours là, quelque part. Mais tu peux jouer avec elle et en faire un défi à relever.

Si le grand plongeon t’inquiète vraiment trop (quitter son emploi pour s’investir à temps plein dans son nouveau projet, p. ex.), tu peux te fixer des objectifs plus petits et dans un délai plus court (pendant 2 mois, travailler 2h sur ce projet tous les soirs de semaine). 

Finalement, c’est sûrement la meilleure méthode pour réaliser ce qu’on veut ! Quand on regarde trop loin, on a tendance à tout voir trop grand et à imaginer qu’on a le temps. Et tu le sais : quand on pense avoir assez de temps, on le laisse trop passer et on finit par en manquer.

 

Alors si tu as cette impression de tourner en rond depuis trop longtemps, je te le dis: lance-toi ! *

 

*même si cette conclusion te semble trop facile 😉

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