S’autoriser à rêver et voir grand

L’année 2020 est lancée, et j’ai la nette impression qu’elle sera belle. Je sais que chaque année, c’est ce qu’on se répète, à nous-mêmes, aux autres. Un peu pour se rassurer, peut-être même pour passer au travers d’un traumatisme passé pour d’autres.

Et puis, à l’image de toutes ces résolutions qu’on prend (ou qu’on nous dit de prendre), on oublie petit-à-petit cette promesse qu’on s’était faite. 

Mais aujourd’hui, j’aimerais te parler d’une autre forme de promesse. Pas celle de se mettre au sport, ou de manger sainement, ou d’arrêter de fumer. Plutôt d’une qu’on peut se faire à nous-mêmes, au plus profond de notre être : s’écouter.

S’écouter

S’écouter dans le genre, vraiment. C’est bien le meilleur truc que je peux te conseiller de faire. C’est ce qui te permettra d’aller là où tu veux sur le long terme, et ce qui t’aidera à te détacher de la réalité qui n’est peut-être pas encore 100% tienne; elle peut tellement être influencée par les peurs et les blocages autour de toi, qui ne sont pourtant pas les tiens! 
 
Une fois que tu es sûr⋅e de ce que tu veux, et même si cela peut paraître fou ou trop grandiose :

 

Fais-toi la promesse de t’écouter, et donne-toi toutes les chances pour atteindre ton rêve.

Ne baisse pas les bras, malgré tout ce qui surgira sur ton chemin. Crois en toi et surtout, écoute tes ressentis. 
 
Tout ça a l’air bien simple et même un peu bidon, non? Mais ouais, c’est bien facile de s’écouter, mais ça veut dire quoi, en fait?
 
 

S’écouter, c’est apprendre à se connaître
(bidon, le retour)

Tu as cette envie, ce projet. C’est peut être de lancer ta marque de cosmétiques naturels, de donner des conférences sur l’écologie, d’ouvrir ta petite boutique de bijoux faits-main, de devenir coach ou kiné, ou de vendre tes musiques. Bref, il y a une passion qui t’anime et tu as décidé de la laisser éclore dans ta vie, qu’elle prenne sa place aussi aux yeux des autres, peut-être même qu’elle devienne ton métier à part entière. C’est fou, cette motivation qui te porte! Si ça ne tenait qu’à toi (sacrée expression quand on y pense), tout serait déjà mis en place et hop, on vit son plus beau rêve.
 
Sauf que voilà, il faut quand même toujours se laisser le temps de la réflexion. Sinon, il y aurait déjà 2 piscines creusées dans ton jardin (une chaude et une froide, et le jacuzzi dans le salon tiens ), 12 chats et 4 chiens (ils étaient trop mignons sur les photos du refuge), et tu serais astronaute-vétérinaire-star de la pop. Oups. 
 
Bref, il faut donc pouvoir juger et critiquer soi-même son idée, mais aussi savoir demander autour de soi. Et pour ça, je te le donne dans le mile : il faut se connaître.
 
Est-ce que tu es plutôt du type speed, ou « prend-son-temps »? Spontané ou réfléchi? Réaliste ou grand rêveur? Question d’analyser la vitesse a laquelle a fusé ton idée, ou si elle a mis du temps à se développer. Peut-être que si tu es du type speed et que tu as eu une idée fulgurante, il faudra lui laisser le temps de s’en aller… ou de rester coincée dans ta tête. Et si tu es plutôt du genre à toujours tout retourner sans fin dans tes pensées avant de prendre une décision (hé coucou!), alors il faudra peut-être laisser un peu cette idée seule dans un coin de ton esprit, le temps qu’elle fasse tranquillement son chemin et revienne vers toi un peu plus sûre d’elle. 
 
 

Influencé⋅e, moi?

Cette méthode est aussi bonne pour se rendre compte d’une chose très importante : est-ce que c’est vraiment ce dont j’ai envie/besoin, ou est-ce que ça a été mis dans ma tête d’une autre façon? 
 
Par exemple, tu peux avoir été influencé⋅e par l’image que tu te fais de la vie de quelqu’un d’autre (vive Instagram et Cie), ou par les attentes de ta famille (coup classique). 
 
En effet, nous n’avons pas tous les mêmes aspirations, les mêmes ressentis, les mêmes vécus ni les mêmes peurs – et là, je ne t’apprends rien. Le fait est que l’on a la sale habitude de prendre sur nous tout ce qui nous vient des autres. Cette peur de manquer d’argent, ou ce besoin de rentrer dans le schéma du salarié que tu ressens peut-être, d’où viennent-ils? Est-ce vraiment tes propres peurs et croyances, où est-ce celles de personnes qui t’entourent? (La bonne nouvelle : dans les deux cas, tu peux travailler dessus, yay!) 
 
Ce sont peut-être les à-priori de tes proches que tu perçois et que tu prends personnellement : si tu y réfléchis profondément, peut-être bien que ce mode de vie du salariat ne te convient pas, p.ex. 
 

N’oublie donc pas que tu as le droit de suivre ta propre voie! Même si elle diffère de celles des autres, ou qu’elle ondule un peu. 

 
 

Se donner les chances

Une fois qu’il est clair pour toi que cette idée, c’est ton avenir; il est temps de devenir concret, de mettre les mains à la pâte. Tout vient à qui sait attendre ? Que nenni l’ami.e, il faut savoir attendre, puis se mouvoir les fesses (sinon, ça s’appelle simplement glander). 
 
Il s’agit maintenant d’analyser plus en profondeur son projet, de faire des recherches (formations, techniques, partenaires, concurrence, etc.), de demander conseils et avis autour de soi, et donc de s’entourer. C’est un investissement en temps et en argent, qui peut même parfois paraître prématuré. Mais crois-moi : si tu fais tout ça avec ce qu’il faut de sérieux et de passion, alors il y a peu de chances que ton projet foire complètement (sauf si tu voulais inventer l’eau en poudre tout ça tout ça). 
 
Parce que tu auras pu analyser son potentiel, l’améliorer, le rediriger. On peut donc tout imaginer si on s’en donne les moyens.
 
 

Attention, émotions dans la place

Je ne vais pas te faire croire qu’en sachant tout ça, tout roulera comme sur des roulettes – désolée. En vrai, il y a plein de sentiments qui vont se mêler dans ta tête et ton corps. Oui, l’immense motivation de réaliser quelque chose qui semble fait pour nous, ça porte. Mais il y aura des moments et des périodes où la peur, l’anxiété, le doute et toute la Compagnie viendront te dire coucou. Parfois même, ils poseront bagages quelque temps. Dans ces instants, pense à toutes les émotions positives que ton projet te donne; il faut t’y raccrocher, et accepter que les moments plus « down » font partie du lot.
 

Il n’y a rien de plus grand que d’avoir la sensation de se correspondre.

 
Tu ne te sens donc pas au top ? C’est OK aussi. Ecoute-toi simplement et avec bienveillance.
 
Et n’oublie pas : dans tout ce processus, garde ton âme d’enfant à portée de main ! Cela t’aidera à ne pas devenir trop terre-à-terre et à ne pas perdre la motivation et la passion qui t’animent.
 

Il faut un petit grain de folie et d’innocence pour oser lancer ses idées dans la cour des grands. 

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