15 juin 2020.
Encore sur un autre banc.
Il fait un peu moche et frais pour juin, mais j’apprends à réellement apprécier tout ce que la vie me donne. C’est lundi, et je suis enfin retourné marcher un peu.
À voir de loin, il n’y a pas bcp de travail cette semaine; à voir de près, elle est pleine de belles promesses.
C’est que j’apprends aussi à déconstruire ce que je “sais” et pense de la productivité, du travail.
Mon travail? Ce n’est pas seulement du graphisme et du web. C’est aussi:
Me former, me développer, évoluer, prendre soin de mon inspiration, avancer dans ma vie perso, penser à moi et ma santé, m’écouter, communiquer, transmettre, écrire, ressentir, faire mon chemin, l’entrevoir – et le garder en vue.
Alors aujourd’hui, j’ai bien travaillé! Est-ce que j’ai “produit” pour autant? Non.
Mais j’ai vu une cliente pour avancer son logo, et la direction prise lui plaît beaucoup; et moi, je suis pleine de joie.
Mais j’ai réfléchi et commencé à rétablir un blocage que j’ai par rapport à l’argent, et qui m’empêchait d’avancer sereinement. Une prise de conscience qui n’est possible que quand on s’en laisse le temps, et la place. Quand on se permet de ressentir, et de s’écouter. Et ce n’est pas dans un planning qu’on peut le programmer.
Et voilà, la suite à ça, c’est que ça s’enchaîne. Je suis en train de débloquer aussi mon rapport au travail, à la productivité, à tout ce qui me fait culpabiliser en vain; alors qu’au fond de moi, je sais que je suis sur le bon chemin!
Que mon rythme est différent de celui qu’on veut nous imposer comme “la norme”. Que je ne peux pas – et ne veux pas – être efficace 8h/j min.
Mon temps est précieux, immuable: c’est à moi de m’adapter à lui.
Les heures n’existent pas vraiment – mon besoin de temps pour moi, de réflexion, de création, lui, il existe. Je dois lui laisser de la place. Car c’est grâce à lui que j’avance.
Il n’y a qu’à y regarder plus attentivement: c’est depuis que je lui laisse le temps, justement, que j’ai le plus évolué.
Je me suis mieux comprise, écoutée. J’ai retrouvé ma part créative, ma plus vaste imagination. J’ai osé de grandes et petites choses.
Alors oui, finalement : j’ai été terriblement efficace! À ma manière ☀️”
À lire aussi : Notre notion de la productivité
J’espère que ce petit partage aura pu faire écho en toi et de déculpabiliser de traverser des émotions diverses dans ton parcours d’entrepreneur·se !
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