être freelance / indépendant·e : avantages et inconvénients

Être freelance : les joies et les peines
"Être freelance, est-ce que c'est pour moi?" - Partie 2

J’aime tellement mon mode de vie d’indépendante que je me demande parfois pourquoi tout le monde n’a pas envie d’essayer… et pourquoi on a parfois l’air de me prendre pour une illuminée. Puis, je me souviens que tout ça est quand même bien différent de ce qu’on apprend, de ce qu’on connaît, de ce qu’on nous dit de faire depuis l’enfance. Et puis, point essentiel, il y a de nombreux avantages mais aussi de nombreux inconvénients à être à son compte (je t’en parlais déjà dans cet article); et ceux-ci changent selon les personnes, les vécus et les caractères. C’est donc toi seul.e qui peux savoir ce qui pourrait te convenir… ou pas.

Être indépendant.e :
avantages & inconvénients

"Être freelance, est-ce que c'est pour moi?"
Partie 2

Être freelance : les joies et les peines

Voici donc un petit aperçu des éléments auxquels il faut penser quand on est attiré.e par l’entreprenariat, le freelancing, l’indépendance (chacun appelle ça un peu comme il veut, j’ai l’impression). Dans cet article, on parle surtout des grands points positifs et négatifs, car tout n’est pas toujours rose! Et si tu te demandes simplement pourquoi devenir freelance ou indépendant.e, c’est dans l’article précédent que ça se passe.

Points positifs et avantages à être indépendant.e / freelance
- les joies 

Commençons par le positif! Car si on devient indépendant.e, c’est pour changer son mode de vie en mieux, pour qu’il nous corresponde plus et embellisse notre quotidien.
 

1/ Le temps et la masse de travail

Je dirais qu’il y a deux images pour le freelance : celle de celui qui bosse comme un taré et n’a plus de vie sociale, VS celle de celui qui se la coule douce H24 aux Bahamas. En vérité, oui, c’est possible d’être comme ça. Mais plus souvent, il s’agit de trouver un équilibre entre les deux: on bosse beaucoup, parce qu’il faut faire marcher notre affaire, mais si on s’organise bien, on peut aussi travailler moins et profiter de plus de temps libre. Et ça dépendra des périodes, aussi. Tout est toujours en mouvement, je crois.

2/ La liberté 

Souvent, on choisit la voie du freelancing parce qu’on en a marre du salariat, des horaires fixes, des jobs à réaliser pour d’autres… Être indépendant.e, c’est faire ses propres choix et gérer sa vie comme on l’entend. Aujourd’hui il fait beau et tu veux sortir un peu? Tu peux te prendre une heure ou deux pour en profiter (mais la culpabilité… oui oui on y viendra). Personnellement, j’aime faire mes «obligations» (courses, RDV santé, etc.) aux heures creuses, quand tout le monde travaille. Cela me crée un espace-temps différent de celui de pendulaire que j’avais, et ça me plaît vraiment ;). Bien sûr, il faut savoir s’adapter et toujours, toujours respecter ses engagements!

3/ Nos valeurs 

On devient indépendant.e pour suivre notre propre voie, correspondre à nos envies et réaliser nos rêves. C’est l’occasion parfaite pour s’aligner à nos valeurs et tendre toujours plus vers ce qui nous porte! Tu as un style de vie écolo mais tu bossais pour une multinationale malhonnête? En freelance, tu peux chercher à ne travailler que pour des entreprises qui répondent à tes propres exigences. Bon, il y a un gros travail de positionnement à faire derrière, mais c’est possible!
 

4/ L’équilibre

Avec de la détermination et du travail sur soi, je pense qu’il est possible d’atteindre un bel équilibre entre vie pro et vie perso. Quand on est freelance, c’est parfois dur de mettre une limite. Mais finalement, si ce que tu fais te plaît tant, pourquoi vouloir tant les séparer? Tu peux être toi dans les deux cas! Pas besoin de jouer un rôle 8h par jour ni d’attendre impatiemment le weekend dès le lundi matin (cliché, je sais).
 

5/ La joie et la passion 

Depuis qu’on est gamins, on nous demande avidement «tu veux faire quoi plus tard?» et on entend partout la notion de «job de rêve». Mais combien se donnent la chance d’aller dans cette direction, au final? (Pas forcément en devenant rock star mais on se comprend). Devenir freelance, c’est faire le choix d’aller vers son rêve, en suivant sa joie et sa passion. Et en se donnant les chances d’y parvenir.

Points négatifs et désavantages à être indépendant.e / freelance
- les peines 

Bien sûr, tout cela a un prix! Tu peux pas avoir le beurre et l’argent du beurre comme qui dirait. Alors, voilà une liste non-exhaustive des choses un peu moins fun, celles qu’en principe les salariés ne vont pas t’envier DU TOUT. 

1/ L’insécurité

L’être humain et son cerveau sont faits pour apprécier la stabilité. Il y a des caractères différents, bien sûr, mais de base, on en est là. Or, la vie freelance, c’est les montagnes russes. En bois et avec les vis qui grincent. On peut essayer de renforcer les fondations, et même y arriver très bien. Mais ça continuera de tanguer pas mal. On parle surtout de l’insécurité financière, pour aujourd’hui, mais aussi pour demain (on est pas gâtés par le système franchement). Faut déjà penser à la retraite alors que t’essaies juste de te faire un petit salaire tous les mois, p.ex. Mais il y a aussi d’autres formes d’insécurité : le fait de ne pas forcément savoir comment les choses vont évoluer, comment surmonter ce défi, comment entretenir correctement sa vie sociale, etc. Bien sûr, c’est le cas de tout le monde. Mais quand tout repose sur tes épaules, ça met la pression. 

2/ La pression

Justement. Pas facile de rester zen 7j/7 quand autant de paramètres rentrent en jeu, et que c’est à nous d’en tenir le compte. Pas facile de lâcher du lest quand on a l’impression que ça va nous plonger un peu plus dans l’insécurité. Pas facile de ne pas culpabiliser ou de se mettre la pression quand on sait que c’est nous-mêmes qui menons la barque, avec notre vécu et nos croyances et nos blocages (et nos forces, mais ça, on y pense pas! ^^). C’est donc un travail de tous les jours pour apprendre à un peu plus lâcher prise.

3/ La culpabilité

Ce mode de vie freelance est assez nouveau, et donc rien du tout ancré dans notre inconscient. On s’en veut donc de prendre du temps pour soi, de ne pas avoir été assez productif.ve, de s’être « laissé.e aller », d’avoir fait une minime erreur qui nous semble monumentale et impardonnable… Bref, la culpabilité fait partie du lot, et il faut apprendre à lui tirer la langue, nah, comme ça. 
 
À lire aussi : notre notion de la productivité

4/ La solitude

Tout dépend ta façon de travailler (si tu bosses à la maison p.ex.), il est possible que tu te retrouves passablement seul.e d’un point de vue réellement physique. Plus de collègues pour te raconter de vive voix leurs déboires et leurs joies… Bien sûr, il y a des solutions à cela (et à tout le reste, hein), grâce aux moyens de communication actuels et à toutes les rencontres qu’il est possible de faire sur les réseaux. Il faut juste y mettre un peu du sien pour garder contact avec ses amis malgré son nouvel emploi du temps, et entretenir des relations pros pour continuer à s’inspirer et s’entraider. Ce dernier point est important aussi, car tu risques de te sentir quelque peu incompris.e dans ton entourage s’ils ne sont pas dans une situation semblable à la tienne…

5/ La différence et l’incompréhension

Dernier point et pas des moindres selon les personnalités. Le mode de vie du freelance est méconnu, parfois difficilement accepté selon les milieux et les pays. Cela signifie donc que tu devras peut-être régulièrement t’expliquer ou faire face à de l’incompréhension, voire du mépris ou du dédain. Pas franchement cool quand tu sais tous les efforts que tu mets là-dedans. Tu vois sûrement ta différence comme une force, et tu as raison; mais parfois, elle peut se révéler plus lourde à porter — et c’est humain.

Et bienvenue aux émotions vives

Point positif et négatif à la fois, tout dépend la façon de voir: tous les paramètres précédents, tu t’en doutes, réveillent pas mal de sentiments et d’émotions. Je suis quelqu’un de très, très sensible, donc peut-être que j’exagère et que ce n’est pas si terrible pour tous ;). Mais voilà, en tant qu’indépendant.e, c’est porte ouverte aux émotions en tout genre. Comme tu as l’impression de tout devoir gérer et que ta vie entière est entre tes mains (ce qui est le cas de chacun pourtant, n’oublie pas), le moindre petit événement peut prendre des proportions énormes. Il faut apprendre à ne pas tout prendre personnellement, à reconnaître les émotions quand elles passent, et à les laisser partir. Ce sont des vagues. À nouveau, c’est un travail à faire sur soi pour ne pas se laisser submerger.
Je trouve donc important de s’intéresser au développement personnel, car beaucoup de ces points peuvent être améliorés grâce à lui. On peut se détacher de fausses croyances, de vieux blocages, d’anciennes peurs, pour avancer toujours plus loin sur notre chemin pro et perso. Quand on est indépendant.e, notre état d’esprit est HYPER important… et pourtant si influençable et fluctuant!
 
Dans le prochain article, je te parlerai des compétences à avoir ou à développer pour être freelance, des challenges à relever… Et dans le premier article, on parlait du pourquoi veut-on devenir indépendant.e et de mon avis sur la question «tout le monde peut-il devenir freelance, Jamy?». J’espère que tout ceci pourra t’aider à prendre une décision si tu es en train d’hésiter à te lancer 🙂
 

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